Considéré aujourd’hui comme faisant partie intégrante de la culture gastronomique occidentale, le thé est en effet rentré dans les mœurs en Europe depuis quelques siècles seulement. Sa préparation et sa consommation se déclinent en différents goûts, arômes et couleurs. Tout comme les manières de le préparer, les théories relatives à ses origines sont légions. À côté des origines à caractère mythologique qu’on lui prête, figurent des arguments scientifiques qui apportent une explication quant à l’origine du thé.

Le thé : originaire de Chine ?

Toutes les sources scientifiques et historiques s’accordent sur l’origine asiatique du thé. En effet, le thé est une feuille qui provient du théier dont le nom scientifique est camellia sinensis. Selon les scientifiques, la région originelle de cette plante s’étend du nord de l’Inde au sud-ouest de la Chine en passant par la Birmanie, le Laos et la Thaïlande.

Des études plus récentes tendent à situer la culture du thé en Chine et plus précisément dans la province du Zhejiang où a été découvert le plus vieux théier jamais exploité par l’homme. L’âge de cet arbre découvert par des archéologues est estimé à 3200 ans. L’histoire de la consommation du thé comme celle d’autres boissons sont largement développées dans les articles du site mistergoodman.fr.

Le thé en Europe et dans le reste du monde

Le thé est introduit en Europe au XVIIème siècle par les explorateurs portugais et hollandais revenus d’Asie. C’est dans la même période que cette plante a commencé à se diffuser dans l’empire de Russie. En à peine un siècle, la consommation du thé s’est répandue en Australie et en Amérique. Par ailleurs, à la faveur de la colonisation, elle a fait son apparition en Afrique. Né en Asie, les multiples bienfaits du thé en ont fait aujourd’hui la boisson la plus consommée au monde après l’eau.